GOÛT DE VITRIOL



      Quand un homme se trouve vraiment au sommet de l'échelle du succès, il n'est jamais seulcar nul ne peut s'élever au succès authentique sans amener d'autres avec lui. Michel Rolland est de la trempe de ces leaders qui rassurent par leur authenticité, leur connaissance intrinsèque de la vigne et des Hommes, mais aussi de son affranchissement du bien-penser et du système.


« Il n’y a pas d’antidote à la connerie. Elle est de plus en plus monumentale. Pour moi, 2015 est un très grand millésime. Il y a trop de cons pour s’en apercevoir. On s’en apercevra dans dix ans, comme d’habitude. On est dans un monde sans couilles, on vit avec des sans couilles. Point à la ligne. Il n’y a pas un journaliste qui s’en apercevra. De toute façon, il n’y a pas un journaliste qui a du poids dans le monde aujourd’hui. On n’en a rien à cirer des journalistes. Ça n’a rien à voir avec le marché. Ils peuvent dire, écrire et penser ce qu’ils veulent, tout le monde s’en fout comme de l’an quarante ! Quand ils sauront ça, peut-être commenceront-ils à devenir humbles. Pas à devenir intelligents, car ce sera difficile, mais à raisonner différemment. » extrait de l'interview de Terre de Vins

 Cette interview légèrement  décalée dans le temps, est en fait une interview que Michel Rolland a accordé à Terre de Vins  sur le sujet Bordeaux Bashing où il fera aussi suite  à l'article publié par le Figaro Spécial Vin: ICI
Rodolphe Wartel signera l'article pour répondre aux multiples réactions publiées sur la Toile. http://www.terredevins.com/actualites/primeurs-michel-rolland-enflamme-debats/



Photo de l'artiste BALINT PÖRNECZI : Michel Rolland ici au Château Fontenil

 En ce premier jour officiel des Primeurs, au Château La Dominique, Michel Rolland me donnera les clefs de cette déclaration.
 « 
Cette interview est un peu décalée dans sa  parution puisque accordée avant ces Primeurs, même si mon avis ne diffère pas. » 
 
Louis-Henry Kressmann à la tête d'une maison de négoce de grands crus, "La Grande Cave" rejoint Michel Rolland sur son analyse 
«Voilà bien longtemps que nous faisons notre métier, c'est à dire goûter les vins que nous préconisons. L'ère Parker est révolue et j'attache peu d'importance à l'avis des journalistes aujourd'hui. » 
Humbles devons nous rester, surtout en matière de goût du vin. Nous savons qu'un même vin dégusté un instant T peut se révéler tout autre si notre propre acidité en bouche diffère, si l'hygrométrie et les températures de l'air ambiant diffèrent et ce, parfois en quelques minutes. Certains journalistes ont un étalon en or en termes de dégustation, mais ils ont aussi la réserve d'asséner leur avis qui prévaudrait pour l'ensemble.

Une chose est sûre, il est impossible de faire une rolls avec des pièces de BMW. Un vin a toutes les chances de devenir grand s'il est bien né de vignerons soucieux, d'un millésime climatique heureux, du hasard et de la nécessité. Et ce, quelque soit le journaliste.

Marilyn




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